dimanche 24 août 2008

manger au mao thaï et soigner la mauvaise humeur au riz blanc

Lorsque vous visitez une grande ville avec un petit garçon (non, je suis pas un petit garçon, j’ai 5 ans maintenant), la vie peut être ensoleillée (on passe vraaaiment des meeerveilleuses vacances) ou parfois pluvieuse (maaais qu’est-ce que je pourrais dessiner ? c’est nul, ce que vous me dites), voire orageuse (noooon ! je ne veux pas marcher ! j’en ai maaarre on a déjà marché hier, dans le zoo !).

Mais l’on finit toujours par se réconcilier (tu sais, je vous aime tous les trois, même quand il y a la mauvaise humeur) et il arrive parfois que des circonstances surprenantes conduisent à l’harmonie générale.

Par exemple, la simple idée d’un bol de riz tout simple, dans un restaurant thaï, parce que le petit garçon sait qu’il a été conçu là-bas (oui vous avez fait un gros câlin en Thaïlande papa et toi) et que sa maman lui explique qu’elle y retournera avec lui quand il sera un peu plus grand, enfin surtout son petit frère, mais qu’il faudra s’habituer à manger des choses différentes (parce que moi j’aime seulement les pâtes, avec du fromage râpé. Et le poulet. Et le riz ? oui, le riz aussi.). 

Et qu’on peut essayer dès ce soir, mais seulement si l’on laisse là la mauvaise humeur avant d’y aller.

Alors la maman, la marraine et son amoureux passent une excellente soirée à déguster de délicieux plats thaïs, pendant que le petit garçon, ravi lui aussi, engloutit deux grandes assiettes de riz.

Pour commencer, on déguste un petit cocktail, par exemple à base de jus de goyave, pour fêter le plaisir d’être ensemble à Berlin et l’annonce d’un chouette repas au restaurant.

Ensuite, chacun choisit son camp : pour betterave la marraine, un délicieux poulet aigre-doux présenté dans son ananas, croustillant juste ce qu’il faut, avec des noix de cajou. Pour son amoureux, une belle dorade grillée, assaisonnée d’oignons frais et grillés, et de tamarin. Pour D., la maman, un juteux curry rouge de poulet servi dans sa noix de coco.


Et pour tous, un riz blanc cuit à point, collant comme il faut, au vrai parfum de Thaïlande.


Avec ou sans humeurs à soigner, il faut donc aller découvrir dans l’un des plus agréables quartiers de Berlin et à deux pas du Pasternak, ce Mao thaï - qui est l’un des meilleurs restaurants thaïs que j’aie rencontré depuis mon voyage là-bas - et la maman du petit garçon est d'accord avec moi. 

Mao thaï, Wörtherstrasse 30, Prenzlauer Berg, Berlin.

3 commentaires:

Rosa's Yummy Yums a dit…

Mmmhhhh, j'adore la nourriture thaïe!

Bises,

Rosa

diane a dit…

une manière engageante de faire découvrir à son tit bout de nouvelles saveurs

MaryAthenes a dit…

Quel regal, tes photos sont cruelles : Berlin c'est trop loin !
Bises