Il y avait de la famille, et des amis. Un bien vieil ami, parmi eux, et cette douce toute petite fille qui lui ressemble tellement. J'ai été heureuse de la rencontrer, de découvrir un peu sa maman, et de fermer et d'ouvrir pour elle une brique de thé froid une bonne centaine de fois, juste parce qu'elle avait décidé que ce jour-là, c'est ce "click" qui lui ferait plaisir.
Le lac était parfait en fin de journée, une fois les cakes salés et gâteaux un peu digérés, pour se donner le courage de reprendre la route. Dans ces premiers moments d'été où il faut encore un peu se pousser pour entrer, glisser dans l'eau l'espace fatidique entre le haut et le bas du maillot de bain, puis où l'on a envie d'y rester barboter pendant des heures. Encore des nappes de pollen sur les rives. Nager un peu, contempler le ciel, et les quais de plus loin. Revenir, s'ébrouer, se sécher sur le mur chaud, paisiblement, à distance du groupe, avant de revenir sur les couvertures.
On fêtait les trente ans du frangin ; mais le sucre glace fond si vite sur le cheesecake qu'on a même pas essayé d'y dessiner un chiffre ; il y avait déjà ces bougies rigolotes mais un peu moches plantées sur une tarte aux framboises pour rappeler l'occasion.
Cheesecake limette-chocolat blanc, pour un moule à charnière de 20 cm de diamètre :
- un paquet de palets bretons au chocolat (125g moins un de mangé)
- 50g de beurre fondu
- 1 paquet de Philadelphia (200g)
- 1 pot de ricotta (250g)
- 1 pot de séré demi-gras (250g)
- 3 oeufs
- une plaque de chocolat blanc (100g)
- 3 limes (citrons verts)
- 50g de sucre
Mixer les biscuits au chocolat avec le beurre fondu. Ecrasez-les au fonds du moule à charnière (préalablement protégé d'une feuille de papier à four) , tassez à l'aide d'un verre. Déposez le moule au frigo le temps de préparer la masse.
Préchauffez le four à 180 degrés. Faites fondre le chocolat blanc au bain marie, à feu doux.
Râpez les zestes des limettes, pressez les fruits. Gardez la moitié du zeste au frais, pour la décoration le lendemain. Battez les oeufs au fonds d'un grand saladier. Ajoutez-y l'autre moitié des zestes, le jus de citron vert, les trois fromages, puis le chocolat fondu. Sucrez.
Versez la masse dans votre moule, sur les biscuits. Glissez au four pour une bonne heure de cuisson à feu doux (180 degrés). Laissez refroidir dans le four. Réfrigérez au moins vingt-quatre heures avant de déguster.
Note 1 : Mon cheesecake a coloré vers le brun, moins chic qu'un traditionnel cousin américain. L'ai-je cuit trop longtemps ? Est-ce que la ricotta a cet effet (je me souviens de gâteaux à la ricotta souvent dorés) ?
Note 2 : Ce mélange de fromages est fruit du destin ; un seul paquet de Philadelphia restait dans le frigo du supermarché - tous les autres étaient parfumés aux herbes fraiches, peu adéquat pour un dessert ; j'ai donc improvisé. Pour toute question sur les bases du cheesecake, je vous renvoie à Loukoum et sa petite leçon.
Note 3 : Si vous voulez découvrir d'autres cheesecakes de la betterave, il y en a ici et là.
3 commentaires:
chocolatblanc et citron vert, çadoitêtredélicieux...
Oh citron vert et chocolat blanc... touche de fraîcheur et gourmandise qui me plaît beaucoup...
Un cheesecake doré? Cela est très probablement du à la T° de cuisson...
Pour ma part c'est toujours 150°C, et temps adapté en fonction du diamètre... Le côté doré me fait pensé au gâteau au fromage blanc. Peut-être que le séré joue un rôle la dedans vu que cela est similaire au fromage blanc. Je pense aussi aux étapes de préparation (ajouter les oeufs 1 à 1 dans l'appareil sans trop trop mélanger etc...).
Splendide. Un peu d'acidité dans ce monde de brutes chocolatés. On attend le shitcake (hum).
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